Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog de chansons. Tous ceux et toutes celles qui, comme moi, aiment chanter, y trouveront de magnifiques occasions de faire vibrer leurs cordes vocales, au grand bonheur de leurs voisins et autres proches...

Les clips sont sous-titrés pour aider la compréhension. Parfois les paroles des clips trouvés sur Internet contiennent des erreurs, que j'essaierai de corriger quand j'en trouverai le temps...





lundi 24 mai 2010

Manau


L'AVENIR EST UN LONG PASSÉ





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Une pupille noire entourée de blanc. Le visage fatigué braqué sur un lieutenant. L’ordre sera donné dans quelques instants. Deuxième assaut de la journée et Marcel attend. Il a placé au bout de son fusil une baillonnette pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7. Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30mètres, la guerre des bouchers, nous sommes en 1917. Tant de journées qu’il est là ! A voir tomber des âmes. Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames. Marcel sent que la fin a sonné. Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler. L’odeur de la mort se fait sentir, il n’y aura pas de corps à corps, il sent qu’il va bientôt mourir. Comment un homme peut-il accepter d’aller au combat ? Et quand il sent au fond de lui qu’il ne reviendra pas. L’homme est-il un animal ? Comme à cette époque le mal est déjà caporal. La main du lieutenant doucement vers le ciel s’est levée. La suite, l’avenir est un long passé... Passé... L'avenir est un long passé...

Une pupille noire entourée de blanc. Le visage ciré, son regard est terrifiant. Placés à quelques pas de là, des allemands. 1944 Jean-Marc est un résistant. Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer. Lui qui n’est pas homme d’action est devenu maître de guerre. Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d’une étoile jaune, idée venue droit de l’enfer. Tant d’années passées à prendre la fuite. Tant de journées consacrées à lutter contre l’antisémite. Jean-Marc sait qu’il n’a plus de recours. Le câble qu’il a placé pour faire sauter le train est bien trop court. La mort se fait sentir, mais il n’a pas de remords comment le définir ? C’est la nature de l’homme qui l’a poussé à être comme ça. Se sacrifier pour une idée, je crois qu’on ne résiste pas. Le mal est maintenant général, de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l’Allemagne. Au loin le train s’approche et l’on peut distinguer sa fumée. La suite, l’avenir est un long passé... L'avenir est un long passé.... Passé...L'avenir est un long passé...

Une pupille noire entourée de blanc. C’est ce que je peux voir devant la glace à présent. Je viens de me lever, il y a quelques instants. C’est difficile à dire au fond ce que je ressens. Après la nuit que j’ai passé, dur a été mon réveil. A tout ce que j’ai pu penser avant de trouver le sommeil. A toutes ces idées qui n’ont causé que des problèmes. La réalité et toutes ces images de haine. Tant d’années passées à essayer d’oublier. Tant de journées cumulées et doucement il s’est installé. Je me suis posé ce matin la question. Est-ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison car j’ai vu le mal qui doucement s’installe sans aucune morale. Passer à la télé pour lui est devenu normal. Comme à chaque fois avec un nouveau nom. Après le nom d’Hitler, j’ai entendu le nom du front. Et si l’avenir est un long passé, je vous demande maintenant ce que vous en pensez ? Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est–elle tracée? La suite, l’avenir est-il un long passé? Je vous demande ce que vous en pensez. Verrai-je un jour le mal à l’Elysée. La France est-elle en train de s’enliser. L’avenir est-il un long passé ?

UN TYPE BIEN




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PAROLES de UN TYPE BIEN

Le tout dernier bouton de ma chemise vient d'être mis
Par dessus les galons, bien sûr, il n'y a pas de plis
Dernier geste, dernier regard devant la glace
Je vérifie que tout est impeccable qu'il n'y a pas de traces
Je me retourne, sûr, prends mon képi dans les mains
J'ai bouclé ma ceinture et je sors de la salle de bain
Ma femme est là, belle, allongée sur le lit
Je traverse la chambre et je fais tout pour ne pas faire de bruit
Mon gamin m'attend tranquillement derrière la porte
Je le prends dans mes bras jusqu'à mes épaules, je le porte
Et puis ma fille arrive et me sourit
Il est encore très tôt, je les embrasse, les raccompagne au lit
Je viens de sortir discrètement de la maison
Aujourd'hui il fait chaud, je sens vraiment que le soleil tape à fond
C'est d'saison déjà le sergent Kent m'attend
Tout près de la jeep, je dois partir maintenant

{Refrain:}

Je suis sûr d'être un type bien
Un véritable puritain, un patriote américain
L'Etat a fait de moi un homme, pas un pantin
On m'a seulement appris à faire le bien

Direction la caserne, accablé par la chaleur
Et mon visage est terne, je sens que mes mains tremblent de peur
Je pense à tout ça, à cette situation
A tout ce que je ne comprends pas, ma conscience a quelques questions
Hé, fini de penser de réfléchir, de cogiter
Un vrai lieutenant de l'armée n'a pas le droit de s'égarer
Je viens d'arriver, cours au rapport plein de sueur
Je pète un garde-à-vous correct devant la montée des couleurs
Je dis bonjours aux potes, quelques vannes, on se provoque
Salutations, comme il se doit aux grades des autres pilotes
On est réuni autour de généraux
Les ordres sont précis et le secret est au top niveau
Quelques heures après on signe la fin de la réunion
Et maintenant, je sais vraiment quel est mon ordre de mission
On m'a parlé d'patrie, de fierté, de mon sol
D'un bon devoir accompli, et cet avion décolle

{au Refrain}

Et dans cet avion pour le moment, là tout va bien
Il n'y a pas de tension, notre objectif est encore loin
Chacun est placé correctement, prêt à son poste
Même les ingénieurs ne pensent pas qu'il y aura riposte
Les tout derniers réglages, dernières vérifications
Au dessus des nuages, même l'Enfer n'a pas de maison
Tout le monde est concentré et le silence est appliqué
Et au dessus de moi, le voyant rouge vient de s'allumer
Un peu de panique dans l'air, de l'électricité
Les regards se croisent quelques secondes pour se rapprocher
L'objectif est tout près et la peur m'envahit
Au fond de moi, je sais bien sûr ce qu'il va se passer ici
Je pense à ma femme, à ma famille dans cette cabine
Et je revois comme ce matin le sourire de ma gamine
La lumière verte, j'appuie sur le bouton, voilà
Je viens de jeter une bombe sur Hiroshima


On est sur d'être des types bien
De véritables puritains, des patriotes européens
L'Etat a fait de nous des hommes, pas des pantins
Pourtant en Tchétchénie, on ne fait rien



DERNIER COMBAT




Une plus humouristique, quoique acide aussi:

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